Chicago

Avec moi, les aventures commencent toujours dès le début. Prendre l'avion n'a en effet pas été si simple... 

Sous prétexte que je n'avais pas de vol retour, les hollandais (j'avais une correspondance à Amsterdam) m'ont refusée à l'embarquement. Vous allez dire "quelle cruche, tout le monde sait qu'il faut toujours prendre un billet retour, surtout pr les USA, ...blablabla... Aaah, la jeunesse ! ...blabla..."  mais pourtant, j'avais bien vérifié avant de partir : aucune mention d'un quelconque vol retour lorsque l'on remplit l'ESTA. Cela n'a pas convaincu mon douanier néerlandais. J'avais donc 1/2 heure pour m'acheter un billet d'avion "prouvant que je quitterai les USA avant 3 mois"... 

J'ai donc retraversé l'aéroport en sens inverse et au pas de charge, à la recherche d'un comptoir KLM. Après 20 minutes de conversation téléphonique avec Flying Blue, ô joie, j'avais une réservation pour San Jose en janvier. C'est ce moment-là que la dame de KLM choisit pour m'annoncer "Aaah, mais non !! ça ne va pas ! Il faut repasser par la France ! Les autorités costaricaines ne vont pas plus vous accepter que les américains ! etc. " Je l'aurais bien étranglée mais il ne me restait que 10 minutes pour le faire et touver une solution plus constructive. Je commençai à considérer mon inscription à la transat Jacques Vabre lorsque soudain, après avoir téléphoné à une de ses copines, la future étouffée me dit : "Tout va bien, je vous ai réservé un vol dans deux semaines, il vous suffira de l'annuler avant le départ..." Cool !! Je lui fis grâce, la remerciai, et me redirigeai vers la porte d'embarquement au pas de course, munie de mon précieux billet. Cerbère me laissa passer la sécurité sans problème cette fois-ci, et bim, je pénétrai enfin le 747.

Après un vol sans histoire ni place pour les jambes, mon dernier obstacle avant la Windy City fut la douane et son heure d'attente. Et ben pour la petite histoire, il semblerait que mon intuition était juste : ma douanière américaine ne m'a rien demandé de plus que mon passeport. Grrrr, tout ca pour rien finalement !! En fait, elle s'est même excusée d'avoir mis autant de temps à prendre mes empreintes (j'avais, comme d'hab, les mains trempées...) Et, comme quoi il y a une justice dans ce monde, j'ai même retrouvé mon sac de soute à la sortie (pour ceux qui prennent mes aventures en cours de route, mes bagages ont toujours une facheuse tendance à prendre un vol différent du mien...)

J'ai retrouvé Kent et Laurie comme si je les avais quitté la veille. Ils ne viennent à Chicago qu'une fois par an en moyenne, mais comme le hasard fait bien les choses, ils y étaient ce week-end pour voir une pièce de théâtre et retrouver des amis. Nous avons donc profité de la ville et de ses restaus (on a mangé au Bristol, un restaurant gastronomique à l'américaine, classé dans les meilleurs du pays... et ben curieusement, la source d'inspiration était française: aioli, gâteau basque, etc.) sous un soleil radieux, avant de rentrer sur Marion aujourd'hui... 

Sur le trajet du retour, les langues se délient... Enguerran, qu'est-ce que tu m'offres pour que je ne vende pas la mèche ??

Sur le pont de Michigan Avenue, que les fans de Tranformers doivent sûrement connaître =) 

Navy Pier

Un bout du Cloud Gate, dans le Millenium Park

La très controversée statue de Marilyn Monroe devant la Tribune Tower