25 avril 2022

Le tarif "social"

 
 
 
 

Hier, nous sommes allées à un concert... en payant une entrée "sociale".

Le tarif social, c'est un tarif réduit pour ceux qui arrivent avec 1 kg de denrée alimentaire non périssable.

Comme j'étais curieuse de voir un videur baraque compter des haricots entre deux contrôles de pass sanitaire et de carte d'identité et un appel dans son talkie-walkie, on a testé !


Conclusion : 2 places à 50 reais au lieu de 80 + 2 sacs de riz à 3.75 reais, ça fait toujours plus de 50 reais que les Russes n'auront pas...

Voici donc Diana prête à danser sur de la musique électro...

 

18 avril 2022

Fernando de Noronha

La semaine dernière, j'ai négocié mon mercredi pour pouvoir passer 4 jours complets à Fernando de Noronha, cette île paradisiaque du Pernambouc à une heure d'avion de Recife.

Sa réputation de paradis écologique, son statut de destination de plongée ultra-réputée et son tourisme très encadré (quotas de visiteurs, taxes de séjour, entrées au parc national payantes...) m'invitent à la considérer comme une petite Galápagos brésilienne, les animaux en moins (pas de tortue géante pour vous barrer la route, et la seule espèce endémique est un mini-lézard tout mignon mais moins impressionnant que les iguanes d'Isabela...) mais un relief plus esthétique en plus.

Sa position géographique en a fait une des bases techniques de l'Aéropostale, voyez plutôt :


Aucun rapport, mais jetez un œil à la taille de l'Équateur sur cette carte... Aaaah, quels faux-jetons ces Péruviens !


Sur l'île, il n'y a qu'une seule route goudronnée, des plages incroyables (dont la plus belle du monde selon certains classements, mais ils sont un peu chauvins ici...) et des petites randos très sympas à faire. Un vrai paradis après presque deux mois dans la tentaculaire Recife !

(et ce paradis est encore plus appréciable lors de la Semaine Sainte, pendant laquelle les transports et les coins sympas de tout le continent sont littéralement bondés...)

 

Voici le symbole de l'île, le Morro do Pico, un gros menhir de 300 mètres...


...qui ne s'escalade pas mais dont on peut imaginer la vue époustouflante depuis les rochers du Piquinho.


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Quelques arbres semblent avoir survécu à la déforestation généralisée des 18-19-20e siècles (triste histoire pour Idéfix : lorsqu'Amerigo Vespucci découvrit Noronha en 1503, elle était couverte de forêt ; lorsque l'île devint ensuite un haut-lieu de déportation, presque tous les arbres ont été coupés pour éviter que les prisonniers ne s'échappent en radeau...)


Voici le mabuya, natif de l'île...


...et le mocó, un rongeur introduit, qui ne semble embêter personne pour le moment.


Bisou depuis la baie des dauphins


Et re-bisou depuis la célèbre plage du Sancho


La chapelle São Pedro dos Pescadores, près de la Pointe Air France, où s'étaient installés les mécanos de l'Aéropostale au début du 20e siècle.


La anse da Caieira, très appréciée des...


...requins !


Pointe das Caracas


Plage d'Atalaia


Monsieur Poulpe en promenade à Atalaia



Les nouveaux copains de Maman, les cactus "queue de singe"


En marchant sur les rochers de Capim Açu, j'ai repensé à la dernière fois que j'ai donné le bib à Anna. Tout a l'air calme mais...

 


Malheureusement, toutes les vacances ont une fin... Alors voici un dernier panorama de cette île océanique qui vaut le détour si vous êtes dans le Nordeste :



 

On espère que vous avez passé un super week-end de Pâques vous aussi et on vous embrasse bien fort !!!

06 avril 2022

Le tennis de plage

Finalement, pas (encore ?) de beach volley, ni de futsal et encore moins de capoeira. Nous venons de nous inscrire à des cours de tennis de plage

Pour l'instant, on en est à peu près là :

 



Mais à raison de deux cours d'une heure par semaine, nous comptons bien arriver à ça d'ici la fin de l'année :



Vous serez peut-être étonnés, mais c'est un vrai sport, encadré par la fédé de tennis, avec son propre matos et tout et tout : 

 

 

Et pour finir, spéciale dédicace à notre championne de la psychomotricité (toute ressemblance avec quelqu'un de votre entourage serait purement fortuite) :

 


04 avril 2022

Le frevo

Chaque week-end, on essaie de découvrir quelque chose de nouveau...

 

Le week-end dernier, nous avons testé le système d'assistance médicale de la MAIF et les urgences de l'hôpital Santa Joana. On recommande les médecins et la MAIF, un peu moins le service administratif de l'hôpital, mais l'un dans l'autre, tout s'est bien passé. 

Pas de calculs ni d'appendicite, Diana a probablement choppé un virus. Les sud-américains ont l’estomac fragile...

 

Ce week-end par contre, j'ai décidé de prendre l'initiative, et nous avons découvert le frevo (complètement par hasard en fait, en "tombant dessus au coin de la rue" : une première fois en nous promenant le long des anciens quais dans la vieille ville, puis le lendemain en faisant du vélo sur la piste cyclable du front de mer Recife-Jaboatão...)

 

Mais alors, qu’est-ce que c’est que ça ?

Tout simplement le symbole ultime du Carnaval nordestino : une musique de cuivres qui donne la pêche et qui se danse comme ça :

 

 

Mais si on n'a pas le parasol (ou qu'on ne connaît pas les pas), ça marche aussi :

 

 

Il faut dire que Carnaval n'a pas été annulé cette année, mais reporté au mois d’avril...

On ne pouvait pas commettre un tel sacrilège deux fois de suite, même si l’Humanité est en crise !

(= mon interprétation de la pensée brésilienne) 

...et on sent que les gens se chauffent pour la fin du mois.

 

Pour les lusophones avides de culture, explications plus détaillées ici :

 

 

Des bisous !