Premier week-end depuis mon arrivée à Ilitio, et déjà une grosse envie de m'échapper... Alors sur les conseils de Beth, Agnès et Pato, direction Quilotoa !!! Pour être honnête, je ne connaissais pas grand chose de cet endroit, n'ayant aucun guide et encore moins internet pour préparer mes expéditions... J'ai donc simplement demandé comment m'y rendre, et BIM! c'est parti pour l'aventure !
Je suis donc descendue en voiture jusqu'à Mulalo, d'où j'ai pris le bus pour Latacunga, puis trouvé un autre bus pour Zumbahua, une petite ville située à plus de 3.550 mètres d'altitude, de l'autre côté du couloir andin, à 2 heures de bus, 15.563 virages, ou encore une soixantaine de kilomètres de route presqu'entièrement en travaux... Cela forge le respect pour tous les véhicules
équatoriens (le van de 31 ans de Pato ayant une palme d’honneur…)
J'y suis arrivée peu après le coucher du
soleil… et sans avoir eu le temps de dire ouf ! le chauffeur de bus me
catapulte dans (ou plutôt sur la plateforme artisanale d’) un pseudo mini
pick-up en partance pour Quilotoa (à une douzaine de kilomètres plus au nord), et pris d’assaut par 15 autres personnes.
Et après 20 minutes les cheveux au vent (enfin, seulement les quelques mèches qui dépassaient de mes capuches de pull et d’anorak parce qu’à plus de 3.000 mètres, même - surtout ? - sous l’équateur, on se gèle…) à admirer le paysage en souriant béatement à mes voisins étonnés (je réaliserai plus tard qu’en général, les touristes n’arrivent pas à une heure aussi tardive, et préfèrent les bus classiques plutôt que de s’entasser sur une plateforme de 2 m² par 8°C avec les locaux et leurs poules), le chauffeur me dépose devant l’auberge la moins chère du village (c’est ce que lui et le propriétaire m’ont dit, mais pour être honnête, je ne suis pas allée vérifier et leur ai fait pleinement confiance J) qui se trouve elle-même juste en face du meilleur point de vue sur…
Et après 20 minutes les cheveux au vent (enfin, seulement les quelques mèches qui dépassaient de mes capuches de pull et d’anorak parce qu’à plus de 3.000 mètres, même - surtout ? - sous l’équateur, on se gèle…) à admirer le paysage en souriant béatement à mes voisins étonnés (je réaliserai plus tard qu’en général, les touristes n’arrivent pas à une heure aussi tardive, et préfèrent les bus classiques plutôt que de s’entasser sur une plateforme de 2 m² par 8°C avec les locaux et leurs poules), le chauffeur me dépose devant l’auberge la moins chère du village (c’est ce que lui et le propriétaire m’ont dit, mais pour être honnête, je ne suis pas allée vérifier et leur ai fait pleinement confiance J) qui se trouve elle-même juste en face du meilleur point de vue sur…
Le lac de Quilotoa
Alors en quelques mots, le village de Quilotoa
se trouve à 3.900 mètres d’altitude, juste au bord du cratère d’un volcan
endormi, dont la caldeira (d’un peu plus
de 3 km de diamètre) héberge un lac bleu azur – vert émeraude, appelé
Laguna de Quilotoa. C’est en fait le Cerro Chato équatorien, sauf que le lac de
Cerro Chato, c’est une minuscule flaque de boue à côté de Quilotoa.
On pourrait croire qu’une telle merveille
serait prise d’assaut par les touristes, mais il n’y en avait aucun dans ma
petite auberge, et j’ai donc pu profiter tranquillement du poêle avec mon hôte,
sa fille (?) et le chaton, tout en apprenant mes premiers mots quechua (que j’ai oubliés 2 minutes
plus tard bien entendu). Vexée de ne pas comprendre un seul des mots qu’ils échangeaient,
et ce malgré mon espagnol (rudimentaire certes, mais d’habitude suffisant pour
comprendre l’objet de la conversation), j’avais en effet fini par leur demander (même si je commençais à le deviner) quelle était cette langue bizarre qui me
désorientait.
Et c’est au petit matin, par un grand beau
temps (j’ai même eu 2 minutes de clair sur le Cotopaxi qui reste d’habitude 99 % du
temps dans les nuages… car pour votre culture, les
Incas le vénéraient comme Grand Faiseur De Pluie...) que j’ai pu poser pour la première
fois mon regard sur ce lac unique… mais je laisserai parler les photos pour
cela !!
Des envies de sauter... |
Le lac à mes pieds !! (on ne dirait pas comme ca, mais il y a un vide de 400 mètres juste dessous :D ) |
Un semblant de Corcovado, non ?!? ;) |
Ben... à quoi tu penses Nounouche ? |
À rien, j'admire... |
Et de l'autre côté du cratère (mais même à l'intérieur, et bien que beaucoup plus abruptes, les pentes sont également cultivées !! )
|
Toute excitée, j’ai donc fait le tour du
cratère (seule, sauf à la fin où j’ai rencontré un couple de Français, les
premiers touristes depuis… Vilcabamba !) puis suis descendue jusqu’au lac
environ 400 mètres plus bas… et c’est LÀ que sont les touristes (non que
je les cherche, mais c’était quand même déroutant de ne voir personne dans un
endroit aussi beau) !! La plupart sont Équatoriens (ce que je trouve super, mais qui m'a aussi un peu étonnée car beaucoup d’équatoriens que je rencontre
ont très peu voyagé dans leur propre pays), et je dirais un bon quart
descend à pied mais remonte à dos d’âne ;) haha pas folle la guêpe !
Bref, vous l’aurez deviné, une nouvelle mise à
jour s’impose concernant mes plus belles randos :D
Et après m’en être mis plein la vue, et alors
qu’un épais brouillard envahissait le cratère et gagnait le village, je suis
tranquillement rentrée à Latacunga pour y passer la nuit, avec au programme du
dimanche quelques courses (avant de me ré-isoler pendant au moins une semaine)
et INTERNET !!! pour savoir qui serait notre prochain président…
Je ne sais pas si la colère de Sarko en était
à l’origine mais à 12:58 (donc presque 20 heures en France), panne de
courant !! Écran noir, et ciao Google News et le chat en direct avec
Mimi… Ce n’est que quelques pâtés de maisons plus loin que j’ai pu trouver une cabine
téléphonique qui fonctionnait et appeler ma base arrière pontoise quelques
secondes, pour entendre la voix ultra déformée de Mimi qui semblait couverte par le bruit des tous premiers modems, lorsqu’ils mettaient 2 minutes à établir la connexion :
ALLÔÔGRRRRRTCHCHCHCPRRRRRRRRÔÔÔÔ ??PCHCHCHCHCHCESTQUIIIGRRRRRRRPSCHSCHANAAAAA ???PCHCHCHCHTSSSSGRRRRLLANDEEEEEGRRRRRRRPSCHPSCHPSCHQUANTEPRRRRTSCHCHCHPOURCENTSPSCHPSCHGRRRRRR
biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip
J’ai donc assumé le résultat en me basant sur les
probabilités et l’absence du son "zy" … ;)
C'est pas possible !! Mimi ne nous a pas dit que tu avais appelé !!!
RépondreSupprimervive la communication dans cette famille !! Elle a de la chance d'avoir ses partiels demain, j'attends vendredi pour le remontage de bretelles.....
signé : maman qui pensait que tu n'avais plus que tes biquettes en tête
Oups ! Ben voilà c'est dit :)
RépondreSupprimerBravo Mimi..................................
RépondreSupprimerMais surtout bravo Nana!................................
Coucou Nounouche,
RépondreSupprimerLe chaton est trop mignon,
si il fait froid c'est ton choix,
La vue est magnifique
Le cadrage de ton saut est mal placé...
Bisous et a bienrôt.
Zoupinouchette
wahou wahou wahou wahou wahou wahou ... !!!!!!!!
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