04 septembre 2022

La Route des Émotions, et en famille s'il vous plaît !

« Pas de nouvelles... bonnes nouvelles ??? »

C'est ce que mon professeur-référent n'arrête pas de me demander.

Si l'adage ne colle pas vraiment avec l'avancement de mes mémoires (là, on en est plutôt à « Pas de nouvelles... pas de nouvelles !!! »), il fonctionne avec mon calendrier de vacances.
 
Car ce mois d'août 2022 a été mémorable !!!
 
 

 
Enguerran m'a en effet fait l'honneur de bouder la Thaïlande avec ses potes pour découvrir le Brésil avec sa vieille sœur (en faisant d'une pierre deux coups : la moitié du temps avec moi et l'autre avec le fameux Tonton Michel de Laura...)




Seul hic de ce plan parfait (les dates concordaient même avec celles des vacances de mon collège !) : l'absence de Diana, rentrée pour aider sa famille à préparer l'ordination d'Álvaro (avec LA valise diplomatique, qui contenait une chasuble et une étole, achat en équipe piloté depuis la France et concrétisé à Recife...)



Incroyable mais vrai : en plein centre-ville de Recife existe une succursale de Apostolado Litúrgico (les autres sont à Brasilia, Rio ou Sampa), qui est pour les religieux ce que Décathlon est aux sportifs : un temple de matos spécialisé, dans toutes les tailles et pour tous les goûts.



Pour les pressés qui veulent voir Petit Bichon se démener au tennis, Laura poser avec des guarás ou les deux avec des casques champignons, c'est 



Pour ceux qui ont du temps (et de la patience) pour lire un déroulé non-biaisé de quelques faits saillants de notre périple, voici un récap' :
 

Le plan

Très simple :

1. Livrer l'Eau de Lourdes (contribution de notre team polonaise pour la cérémonie d'Álvaro, ses fans viennent du monde entier), des vêtements, des rillettes et des livres.

2. Profiter de chaque minute pour découvrir le littoral du Nordeste, en parcourant les 2.000 km qui séparent Recife de São Luís, à trois et en voiture.



Nous étions mieux préparés que l'Éducation Nationale une veille de rentrée :

- Enguerran et Laura venaient de regarder un documentaire sur le Nordeste ;

- Le programme avait été mûrement réfléchi et calculé conjointement, en reflétant les envies de chacun : de la voiture pour Bichette, du dépaysement pour Laura, les Lençóis pour moi, de la bière et des cocktails pour tout le monde et des temps morts pour personne ;

- Laura connaissait le Routard (merci Théo !) par cœur et avait acheté des jolis cahiers pour qu'Enguerran et elle puissent raconter leurs souvenirs de vacances ;

- J'avais de mon côté réservé la voiture, acheté une carte SIM et demandé à chacun de télécharger une appli GPS (qui fonctionne sans connexion internet) et quelques cartes (chacun ses États pour ne pas saturer les mémoires).

Bref. Nous avions pensé à tout, sauf à ça :

 

La valise perdue

En effet, tout a commencé, comme souvent chez nous, par une valise qui ne prend pas le même avion que ses propriétaires... 

Mais heureusement, « ils n'ont pas eu le Champagne !! » a souligné Enguerran avec fierté en brandissant un sac duty-free bien emballé.

(Attention : cette pratique risque de devenir une tradition et si jamais je monte une agence de voyages, vous savez déjà comment s'effectueront les paiements...)





Nous n'avons cependant pas dévié du plan : soirée burgers, grasse mat', visite d'Olinda, tennis à Boa Viagem puis récup' du Renegade... et on verra bien quand la valise réapparaîtra ! Celui qui comptait pourrir nos vacances n'est pas encore né...


Le bac de Sibaúma

 
Notre premier jour de road trip avait déjà été testé et validé par Diana et K6 lors du week-end prolongé de la Saint Jean.

J'ai donc refait "le coup du bac" à nos deux aventuriers : conduire jusqu'au bout d'une route qui s'arrête face à un petit bras de mer (très peu profond mais bien là), rouler sur une plateforme flottante plus petite qu'un nano-studio hongkongais, attendre deux minutes pendant que notre "gondolier" est à la manœuvre, "reprendre roues" sur l'autre rive en accélérant bien fort, puis lâcher 20 reais pour le service rendu, tout ça en moins de cinq minutes top chrono... la sensation de flotter en Renegade sans le contrôler avec les pédales est grisante !

 

 
Cette route se poursuit sous la forme d'une piste qui longe l'océan sur un plateau rocheux bordé de dunes, avec un court passage de pur sable.
 
Enguerran, Pors Carnais d'adoption ("on ne marche jamais sur la dune car il ne faut pas l'abîmer, une dune, c'est très fragile, et la végétation qui y pousse, encore plus !"), s'enquiert timidement : 

« Mais on a le droit de faire ça, Nana ?!? » 

Pendant ce temps, Laura s'accroche (de ses deux mains) à la poignée de toit de la voiture.

Après tant d'émotions, quoi de mieux qu'un plat semi-gastronomique primé cuisiné à partir de produits locaux (du poisson ou des crevettes cuits dans une noix de coco et accompagnés d'un riz à la mangue), avec vue sur la baie de Pipa et en bonne compagnie ?
 
Mon opération "leur en mettre plein la vue" semblait fonctionner (ils réaliseront bien assez tôt que le riz blanc et les haricots sont la norme et non l'exception).
 
 



Ooooh les grosses baloches !

Moi qui ai pourtant copiloté une 4L avec Bichon sur plus de 6.000 kilomètres, j'aurais dû être habituée. Et pourtant, je ne m'attendais pas à cette phrase prononcée par Enguerran face à un paysage splendide. Voici donc deux rappels pour qui souhaite voyager avec mon frangin :

 

1. L'émerveillement, c'est très personnel...


Lorsque Laura et moi nous exclamions devant une dune "terre de sienne" (hop! réemploi d'un mot nouveau #laura) éclairée par les derniers rayons du soleil couchant, une maison traditionnelle encore intacte, un arbre magnifique plusieurs fois centenaire ou encore un bébé âne tout mignon en train de brouter avec sa famille, Enguerran s'extasiait devant les attributs des (nombreux) chiens errants ou les "sacrées bécanes" que nous avions la chance de croiser :

 



2. ...tout comme l'expression de la faim


Lorsque seules des voix féminines se font entendre dans l'habitacle, que nos suggestions ne sont ponctuées que d'un oui ou d'un non et qu'aucune phrase complète n'est prononcée depuis au moins dix minutes, c'est officiel : Enguerran est en service minimal et économise chaque calorie afin de garantir ses chances de survie. Il faut manger.

Soyez attentif, car si vous ne diagnostiquez pas cela à temps, vous risquez d'atteindre le stade 2, aux conséquences plus sévères : un désintérêt total pour son environnement et une irritabilité très perceptible.

Heureusement, le stade 3 (agression et morsure) n'a jamais été atteint.




Les (inattendues) dunes de Jeri en voiture de loc'

Les nombreux panneaux nous invitant à garer notre véhicule à Jijoca et les "guides" très insistants placés stratégiquement à chaque carrefour auraient dû nous mettre la puce à oreille : la route de Jericoacoara n'est pas tracée jusqu'au bout. 
 
Sauf que nous ne le savions pas, qu'Enguerran est ingénieur tests et essais (en CDI chez Hitachi, tout de même !) et que moi, j'ai horreur qu'on me force la main en me criant dessus et en secouant un chiffon rouge (je ne suis pas un taureau).

Alors, qu'est-ce qu'on fait ? 

Conseil de guerre.

On s'arrête pour respirer un bon coup et évaluer les risques : il reste encore 45 minutes de jour pour parcourir moins de 10 kilomètres, les portables ont de la batterie, nos hôtes ne nous ont pas mis en garde (il ne devrait donc pas y avoir de danger particulier), et au pire, on a toujours deux oranges, des vieilles gaufres ramollies "à finir" (#laura) et un peu d'eau.
 
C'est donc décidé, nous lançons le Renegade sur la piste sableuse bordée d'arbustes de Jeri ! Par chance, un Toyota jardineira nous précède ; nous n'avons donc qu'à le suivre et écartons déjà le risque de nous perdre.
 
Celui de nous perdre, certes, mais pas celui de nous ensabler. Cela se produit cinq minutes plus tard.

C'est alors qu'un "guide" surgi de nulle part nous invite à l'embaucher (70 reais) pour sortir notre Jeep de là. Il est pieds nus, mesure 1.65 mètre, a une moto et s'appelle Jerry. Sans vouloir le sous-estimer, je ne vois vraiment pas ce qu'il a de plus que nous pour dégager la voiture.
 
Je regarde Enguerran, imperturbable mais un poil énervé face à l'insistance de Jerry : 

« Il n'y a pas de magie, on dégonfle un peu les pneus avant, c'est la seule chose à faire !! » 
 
Pendant qu'Enguerran s'occupe des pneus, je me charge de Jerry qui jouait sur la corde sécuritaire : 

« C'est pour vous, pour que vous puissiez arriver en toute sécurité à votre hôtel, que je dis ça !
- Mais nous ne sommes pas du tout stressés, merci beaucoup. En fait, on sait quoi faire et où aller. Donnez-nous cinq minutes. Si on ne s'en sort pas d'ici là, on vous embauche. Deal ? »

4'48'' plus tard, nous repartons, toujours suivis de Jerry et sa moto. 

Laura mitraille le paysage. Il faut dire que le soleil est sur le point de se coucher et que la lande éclairée par la lumière rasante rend le spectacle somptueux. 
 
Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à le remarquer. Alors que nous longeons une dune particulièrement haute et renommée pour admirer ce fameux coucher de soleil, une femme et son enfant traversent la "piste" (comprendre "les traces de pneus dans le sable fin") à quelques mètres de notre capot. Enguerran pile. Nous voici à nouveau ensablés.

Jerry nous dépasse en souriant, tandis qu'un groupe de guides et des touristes se marrent ouvertement. 

Enguerran aurait bien écrasé tout le monde mais la voiture n'avançait plus, c'est bien la seule chose qui les sauva.

On dégonfle encore les pneus, mais cette fois-ci, chaque accélération enfonce un peu plus le SUV dans le sol. En outre, nous disposons d'un large public, ce qui rend l'expérience beaucoup moins ludique qu'avant.

 

 
 
À contre-coeur, on embauche Jerry, qui, reconnaissons-le, s'était montré patient. Ce "pilote des dunes" demande alors à ses potes de balancer la voiture latéralement pour libérer les roues. Puis il insiste pour prendre le volant. 

Je ne le sens pas, et j'avais raison : dis, Einstein, sans le frein à mains, ça avancera sûrement mieux ! J'insiste donc : c'est Enguerran qui reste au volant. 
 
Enfin, au lieu de s'entêter à avancer, quelqu'un suggère de reculer, ce qui effectivement dégage la voiture. Le soleil vient de se coucher. Jerry remonte sur sa moto. Nous le suivons. C'est reparti !
 
Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons enfin à Jericoacoara. On klaxonne pour arrêter Jerry qui nous menait au parking municipal afin de payer la "taxe d'entrée". 

Encore une fois, je m'obstine : nous savons où est notre logement, juste là, à gauche, avant d'entrer dans la ville, et je préfère parler à nos hôtes en premier. Ensuite, éventuellement, selon leurs conseils, nous payerons cette taxe. 
 
Une nouvelle fois, Jerry fait la moue. Je vois dans son regard un mélange de "fallait bien tenter" et "elle est coriace celle-là". 
 
Quoi qu'il en soit, nous avions raison d'insister : un emplacement pour garer notre voiture nous attendait sous notre terrasse, et pas de taxe à payer pour ça. 

Pourtant, Jerry est toujours là : « Je peux vous guider pour le retour ! » 

Persuadée que nous n'aurons besoin de personne pour repartir (ce qui s'avéra exact), je prends malgré tout son numéro, sait-on jamais. J'en profite pour le tester : 

« 70 reais à nouveau, c'est ça ? 
- Oooh et ben... je pourrai le faire à 50 cette fois-ci ! »
 
Décidément, ce Jerry, il n'a peut-être pas fait HEC, mais il a les bases : repérer son client, ne pas le lâcher d'une semelle, se tenir à sa disposition lorsqu'il a besoin de vos services, puis lui faire un prix... 

Si vous avez besoin d'un requin-bouledogue commercial pour démarcher des clients, j'ai toujours son numéro !





La fausse alerte de Parnaíba

À cheval sur les États du Maranhão et du Piauí se trouve le delta du Parnaíba, 3e plus grand delta du monde, après ceux du Mékong et du Nil (d'où son surnom Delta das Américas). Un paysage incontournable de dunes et de mangrove...
 

Ilha do Caju


...où habitent crabes et ibis rouges (déjà vus à Marajó) :



 
Laura testa la magie du lieu en faisant tomber ses lunettes du ponton de Porto dos Tatus. Sans réfléchir, Enguerran et un gentil Brésilien coururent dans la vase, Petit Bichon y laissa ses tongs (il n'est pas né avec des Havaianas aux pieds, lui) puis se retourna, sans comprendre. 
 
« Mais, c'était pas ton iPhone ? 
- Non, juste mes lunettes. Par contre, tes pieds sont vraiment dégueux... »
 


Les fameux Lençóis...

...étaient l'un des buts majeurs du voyage, sur ma liste depuis plusieurs années. Lençóis veut dire draps en portugais (assez proche de linceuls finalement), car vues d'en haut, ces dunes et ces lagunes entremêlées rappelleraient un drap plissé. Les Portugais ont de l'imagination. Moi, j'aurais appelé ça des Mini-Aiguebelettes Sablées...


 

 
Nous avons exploré ce gros champ (50 x 70 km) de dunes à partir de Atins, un ancien village de pêcheurs coincé entre la rivière Preguiças, l'Océan Atlantique et les dunes des Lençóis Maranhenses, et devenu au cours des 20 dernières années l'un des points d'entrée du parc et un haut lieu du kitesurf. 






Cependant, j'ai préféré humblement m'y couper les pieds sur un rocher plutôt que d'étaler mes exploits à la vue de tous. Il faudra donc y revenir pour sortir une voile et pourquoi pas enchaîner avec une traversée à pied de ce désert insolite afin de profiter pleinement de son calme et de ses nuits étoilées (@Salat' et @Jade ?!?)





São Luís, les Français et les fraudeurs

Notre visite de la belle São Luís fut préparée par Enguerran et Laura pendant que j'organisais mon retour à Recife. Vu que rester pour kiter n'était plus très sage, que les billets d'avion les moins chers flirtaient avec la barre des 300 euros et que l'eau de Lourdes prenait une certaine place dans mon cabat (re-merci la TAP), je me suis retournée vers mes premiers amours : les bons vieux magicobus et leurs 30 heures de voyage. Souvent redoutés car cibles faciles des bandits de grands chemins (surtout lors des week-ends prolongés, et c'est là que je compte sur Bernadette) mais trois fois moins chers.


Palácio dos Leões, où réside le Gouverneur du Maranhão


Le centre historique de la ville de São Luís est inscrit à l'UNESCO depuis 1997, entre autres pour ses magnifiques façades en azulejos (ces carreaux de faïence qui protègent si bien les maisons du climat chaud et humide de cette région équatoriale).


Il reste encore un peu de boulot...



 
Laura a épaté le guide du Palais du Gouverneur en lui demandant à voir le tableau du naufrage du célèbre Gonçalves Dias, un poète et dramaturge local (maranhense) du 19e siècle, fierté nationale et dont le poème le plus connu est Canção do Exílio.

Nous avons pu imaginer l'abomination du trafic humain et ressentir la résilience des esclaves en visitant le petit centre culturel Cafuá das Mercês, une ancienne maison qui cachait un marché de 500 à 1.000 esclaves derrière ses meurtrières. Les registres confirment que le proprio s'est fait gaulé pour simple évasion fiscale (ses esclaves transitaient par un port illégal). Une fois ses impôts payés, il aurait probablement recommencé son fleurissant commerce un peu plus loin...

Heureusement, un spectacle de ballet moderne au théâtre Artur Azevedo me fit oublier les aberrations de ce monde une petite heure. La chorégraphie, d'influence européenne, mettait en scène une troupe locale vêtue de costumes d'inspiration amérindienne ; la musique, quant à elle, reprenait des rythmes de tendance africaine. Une illustration parfaite de la diversité et de la richesse de ce territoire. 

Enfin, on ne peut pas visiter São Luís sans mentionner l'éphémère projet de la France Équinoxiale et Daniel de La Touche, présentés avec passion par les guides de la Maison de la Culture Huguenote. São Luís est en effet la seule capitale brésilienne fondée puis occupée par des Français de 1613 à 1615. Certes, l'heure de gloire fut courte, et la vision humaniste (un territoire où chacun pourrait pratiquer sa religion sans risque de persécution) aussi, contrecarrées par l'assassinat de Henri IV et des accords politiques obscurs entre la régente catholique Marie de Médicis et l'Union Ibérique...



Dernier coucher de soleil à 3


Alcântara

Alcântara est une petite ville paisible située de l'autre côté de la baie de São Marcos, à 1h30 de bateau ou 8 heures de (mauvaise) route de São Luís.

J'y ai fait un tour le lendemain du départ de Laura et Enguerran et y ai (pour vous entraîner à prononcer Piauí) partagé une bière bien malgré moi, à midi, avec deux inconnus, en parlant d'Édith Piaf...


Ruines de l'église São Matias, Alcântara, MA.



L'aventure Progresso

Sainte Bernadette nous a protégés des malfaiteurs, mais pas de la panne. Heureusement, le moteur a surchauffé après 4 heures de route "seulement", et un bus de remplacement fut affrété depuis São Luís já-já (le "là, maintenant, tout de suite" brésilien, à interpréter comme bon vous semble, selon votre foi...)

C'est dans ces moments-là que la placidité brésilienne prend tout son sens : une pote de car arriva à destination à minuit au lieu de 19 heures, pour repartir le lendemain à 18 heures. Un week-end de 30 heures de bus pour en passer 18 en famille, elle devait sûrement avoir quelque chose à se faire pardonner !




Ce trajet São Luís - Recife passe par l'intérieur des terres, à travers trois États seulement (contre les six parcourus en longeant le littoral).

Le Maranhão est l'État le plus rural du Brésil, avec 7 millions d'habitants répartis sur un territoire grand comme la Pologne. On l'a vu. 

Les 6 heures de retard m'ont également permis de retraverser le Parnaíba à Teresina (la capitale du très connu Piauí, n'hésitez pas à prendre des notes si vous voulez briller en société) au crépuscule.

Enfin, quelle fierté de traverser le Pernambouc dans toute sa longueur en reconnaissant des noms familiers comme Salgueiro, Serra Talhada ou encore Arcoverde ! Je commence à m'y sentir presque chez moi.




Bilan


1. J'ai raté Pantanal (la novela de la Globo de 21h30) pendant 15 jours, et je suis toute perdue : ceux qui s'étaient disputés se reparlent, ceux qui devaient se marier ne sont plus ensemble, l'une est enceinte de son "demi-frère" qui n'est en fait pas du tout son frère mais sa mère n'ose pas le dire, etc.

2. Du coup, j'ai moi aussi été infidèle en regardant Sense8 sur les conseils de Laura. J'ai été bluffée et y repense toujours. 

3. Mes pieds vont mieux et les cours de tennis ont repris. 

4. Promis, je vais me re-re-re-re-remettre à mon mémoire... já-já !

5. N'oubliez pas les photos >>>>> ICI <<<<<

6. @Laura : Bravo de nous avoir supportés ensemble Enguerran et moi, et merci pour ta patience lors de nos séances de yoga. Bonne installation dans l'Oise et à l'année prochaine !!!



1 commentaire:

  1. Génial !!! Merci nounouche pour m'avoir fait rire !!! Et bravo à laura pour avoir supporté tic et tac ensemble !!!

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