30 août 2019

Kenya - Le safari

Waaaaah, plus de 7 mois sans nouvelles, que le temps passe vite !!!

Bon. Je vais bien. Un peu claquée. Je me remets doucement de ces quelques mois plutôt intenses passés en Afrique de l'Est. Un endroit plutôt sympa soit dit en passant, que Diana et moi avons pris le temps de visiter en avril sous la forme du traditionnel safari !


album complet

Alors, est-ce qu'un safari traditionnel vaut le coup ? C'est cher, touristique et assez classique. Comme la Tour Eiffel et le Machu Picchu. Je dirais que c'est à faire au moins une fois dans sa vie. Surtout si l'occasion se présente. Même moi qui ne suis pas une grande fan d'animaux (de leurs poils surtout), je me suis prise au jeu et ai tout simplement adoré !

Devoir arrêter le véhicule car des éléphants traversent la route, apercevoir un chat sauvage entrain de déguerpir à travers les herbes hautes (un serval probablement) ou encore soutenir le regard d'une girafe étonnée de nous voir passer, sont des moments tout-à-fait improbables qui valent leur pesant de cacahuètes !


Ce que je retiendrai de ces 8 jours à relier les plus grands parcs nationaux kényans ?




(1)
La lumière naturelle du crépuscule, incroyable, puissante, capable de mettre en valeur une friche industrielle plus polluée que Chernoby.


(2)
L'organisation des lionnes: lors de chaque déplacement, elles marchent et se positionnent stratégiquement de façon à pouvoir surveiller constamment chacune un secteur. Elles boivent une par une, pendant que les autres scrutent les 4 points cardinaux afin d'assurer la sécurité du groupe. Elles ont l’œil sur chaque lionceau. Tout ça pendant que Monsieur Le Roi dort.


(3)
Le Masai Mara. Tout le monde en parle, les petites collines vertes, les masais qui sautent, les lions, les gnous, blablabla. Ça n'est PAS surfait. Allez-y. C'est juste ma-gni-fique.


(4)
Au Kenya, il y a des lacs alcalins (au sens littéral, avec un pH élevé), très peu profonds (genre 30 cm, voire 2 mètres grand max) typiques de la vallée du Grand Rift, que les flamands roses adorent. Par exemple, le Lac Nakuru.
Il y a aussi des lacs un peu plus tradis, d'eau douce avec poissons et compagnie, plus profonds, type le Lac Naivasha. Mieux pour voir des hippos et les martins-pêcheurs.
À ne pas confondre, même s'ils sont voisins et tous les deux situés à environ 1.800 mètres d'altitude.


(5)
Safari veut dire voyage en swahili. Et je suis sûre que vous connaissez d'autres mots de cette langue véhiculaire commune à plusieurs pays d'Afrique de l'Est:
simba = lion
rafiki = ami
etc.

(6)
Diana, quelques heures après son arrivée à Nairobi, qui s'étonne de voir autant de "noirs". Avec beaucoup d'innocence et sans une once de racisme. "Je pensais que le Kenya avait une population très mélangée, comme en France !"
Je dirais qu'ils sont mélangés (42 tribus qui cohabitent dans un pays grand comme la France) mais pas sur la même palette...


(7)
Diana toujours, qui fait la causette et partage sa banane avec les singes du Tamarind (l'hôtel où je logeais à Mombasa): "Il y en avait un qui réclamait déjà un autre bout sans avoir avalé le premier, quel mal élevé !"


(8)
Un safari, c'est comme l'équitation. Même si la voiture (ou le cheval) fait tout, ça crève. Et ça salit. Alors pour ne rien vous cacher, nous avons apprécié le confort du tout nouveau et excellent hôtel Mövenpick lors de notre dernière nuit à Nairobi. Un sacré changement par rapport à nos habituelles pensions bon marché, et un accueil luxueux que nos pauvres sacs-à-dos plein de poussière ne sont pas prêts d'oublier.
Une nuit parfaite pour nous remettre de nos émotions (et Diana de sa chute), suivie d'une séance de massages (la conduite était parfois sportive, pour ne pas dire brusque et dangereuse) avant de prendre le train pour Mombasa !

J'ai continué l'album commencé en janvier, alors n'hésitez pas à passer les premiers chapitres, le safari commence après le saut en parachute !




Pour le plaisir, Phil, les élèfs et les hippos :



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