12 octobre 2018

El Volcán Chimborazo

Après en avoir fait la descente en VTT en 2013, je me suis enfin lancée, et, aidée par des conditions météos particulièrement clémentes, j'ai enfin mis les pieds sur le toit de l’Équateur (considéré comme le toit du monde depuis le centre de la Terre) !!

Un gros défi, éreintant, qui m'effrayait un peu, mais en valait la chandelle. 

Cependant, je crois que je préférerais refaire un marathon plutôt que ce sommet...


Cumbre Veintimilla (6.227 m.)

Et le sommet principal (6.263 m.) une demi-heure plus tard !


Mon dernier diplôôôme !! Trop fière moi !!


Plaque à l'entrée du refuge Whymper

 
Vous remarquerez que l'altitude de cette montagne change à chaque instant. On a longtemps cru que son sommet culminait à 6.310 mètres, mais la dernière mesure, franco-équatorienne et très récente (2016), a été indiscutable: 6.263 mètres. 
 
Pour les curieux, quelques explications sur la mesure des montagnes ici :





 ***

En bonus, deux photos de notre dernier séjour à Baños, point de rendez-vous avec mon guide.

La prochaine destination ?

Diana a vaincu sa peur du vide pour se mesurer à la fameuse balançoire de la Casa Del Arbol

@Diana
Qui aurait cru que tu aurais un jour tiqué un truc de cette page ?!? ^^

09 octobre 2018

Des Andes aux Galápagos

Le deuxième chapitre de nos aventures estivales, qui pourrait également s'intituler:

Maman, K6 et les Big 5 Équatoriens


Reprenons la carte, et concentrons-nous cette fois-ci sur les pastilles vertes: Maman est arrivée et nous avons un mois pour lui faire aimer l'Équateur...





Ça n'était d'autant pas évident que l'incompétence incroyable des services aéroportuaires de Guayaquil et le mépris total de la Copa Airlines face à la perte des valises de la Couronne ont jeté un froid.

Heureusement que l'accueil extrêmement chaleureux de la famille de Diana et les fêtes du village ont égayé l'ambiance et fait oublier à Maman ses prestations vestimentaires au short unique combiné à deux t-shirts survivants (lavés à la main une nuit sur deux). Randos, bal, barbecue ou messe, ils ont tous les trois tenu la distance avec force et honneur !

Puis c'est le patrimoine culturel de l'Équateur que j'ai voulu faire découvrir à nos deux baroudeuses en herbe : ruines incas, chapeaux panama, architecture coloniale, marchés traditionnels, artisanat indigène... et un peu de montagne pour découvrir l'altitude andine.

La cerise sur le gâteau fut un séjour de deux semaines aux Galápagos, qui, contrairement à la rumeur (probablement lancée par le gouvernement équatorien et entretenue par les agences de voyage), sont une destination à la portée de tout voyageur indépendant au budget moyen (une semaine de ski vous coûtera plus cher, un mois en wwoofing à sucer des radis évidemment beaucoup moins).

Bien entendu, une croisière de luxe avec 4 jours sur place à 4.000 euros par personne est aussi possible, mais je ne voulais pas faire d'infidélités à mon beau Seahorse (car c'est bien la seule chose qui m'ait retenue!)


Quelques photos pour visualiser tout ça ? 


Pour les fans de Darwin, je vais mentionner rapidement quelques informations pratiques sur les Galápagos, qui ont été pour moi la grande (et belle) surprise de ce voyage :

  • Il y a des petits restaus, hôtels, AirBnB... comme ailleurs ! Nous avons dépensé en moyenne moins de 20$ par nuit et par personne pour le logement et nous nous sommes (très bien) nourries de poisson, poulpe, crevettes et langouste (du jour évidemment) pour également moins de 20$ par jour et par personne.

  • Même en août (haute saison dans le sens fréquentation - les européens et les nord-américains sont en vacances - mais pas la meilleure saison niveau climat car le garúa, c'est froid!) on peut gérer son emploi du temps du jour au (sur)lendemain. En d'autres termes, pas de sorties ultra-convoitées à réserver plusieurs semaines à l'avance comme le Chemin de l'Inca au Pérou.

  • La vie y est environ deux fois plus chère que sur le continent, ce qui reste tout de même très correct par rapport aux prix européens (un homard cuisiné sous nos yeux pour 20 euros par exemple). Et les prix se négocient !

  • Par contre, il faudra bien sûr avoir digéré le coût de l'entrée (125$ en tout, juste pour avoir le droit de poser les pieds à Puerto Ayora) et des billets d'avion.
    On peut voyager avec rien, mais pas de partout.

  • Faire une activité touristique encadrée est ce qui revient finalement le plus cher (de 40$ une sortie demi-journée à plus de 200$ la découverte d'une île éloignée).
    Mais la location d'un vélo peut se négocier à 10$ et permet de découvrir la campagne et le littoral des grandes îles (Isabela, Santa Cruz et San Cristobal) à son rythme avec tout autant (je dirais même beaucoup plus) de plaisir.

  • Le top : Isabela. Sauvage, tranquille, il n'y a qu'une ou deux rues pavées (les autres sont en sable), une dizaine de restaus, un spot de surf, un sentier côtier magnifique...
    Si vous n'avez pas encore su ressentir l'absence de stress d'un latino, celle d'un latino insulaire, d'Isabela de surcroît, vous touchera en plein cœur (sinon, je crois qu'il n'y a plus rien à faire pour vous).

  • Le moyen top : les guides officiels sont loin d'être des dieux de la pédagogie à la patience légendaire qui promeuvent leurs îles avec passion et talent. Ils font leur boulot, mais pas de zèle. Les explications restent superficielles et le service semble très intéressé malheureusement. C'est dommage car un sourire et un discours enjoués pourraient tout changer sans rien leur coûter !

  • Le moins top : San Cristobal. K6 a trouvé les habitants de cette île un peu snobs, à se prendre pour les plus avancés de l'archipel. Et j'y ai trouvé les prix plus élevés pour une qualité de service moins bonne, ce qui déçoit.
    Mais le Tour 360 est absolument à faire !!!
    [la plongée de ma vie fut au rocher León Dormido, ce qui m'a valu une barre mémorable lorsque Maman et K6 ont réalisé que Léon n'était pas un illustre poète, fils de Monsieur et Madame Dormido, mais que ce nom voulait dire lion endormi en espagnol, et décrivait la forme originale de cette île surprenante au large de San Cristobal]

  • Le +++ : Les animaux n'ont pas (du tout) peur de l'homme !! C'est à eux qu'il faudrait enseigner la règle des 2 mètres de distance, pas à nous !
    De plus, les touristes sont en général bien élevés et respectueux de l'environnement, ça fait un bien fou de voir ça et ravive l'optimisme pour l'avenir de la planète.





NB1: Finalement, qui sont les Big 5 ? Et bien le lama, l'otarie, l'iguane, la tortue et le requin-marteau bien sûr !

NB2: Lors de votre prochaine pause café avec Maman et/ou Salvatrice, demandez des détails sur notre négociation de haute volée menée au bureau de la Copa à Quito, cette anecdote mérite son pesant de cacahuètes !