11 décembre 2015

Budapest

Les dernières photos: retrouvailles avec Kata et Évi, premiers pas en Europe Centrale pour Diana, le tout dans une ambiance de Noël très agréable... il ne manquait que la neige !!


>>> ALBUM ICI <<<


Résumé en quelques mots :

Scia > pálinka > egészségedre > köszönöm :D

(les bases du hongrois... avec kürtőskalács bien entendu ;)


****************
 
Nouveauté : La Blog Map, accessible via un lien en tête de ce blog ou ICI en plus grand. Dites-moi ce que vous en pensez !! :D

12 novembre 2015

Yasuní

Enfin !! Après 6 semaines de boulot coupées du monde, me voici à l'Ibis de Dakar, avec quelques heures devant moi à profiter d'Internet en mettant à jour mes dernières photos.

Quelques unes ont donc été ajoutées à l'album Casamance, où les travaux avancent petit à petit. En plus, la machine à café marche enfin au bureau, et il y a même de l'eau chaude et une machine à laver, alors autant vous dire que tout le monde va bien sur l'île, et que les dauphins vous font des bisous !!

Contrairement aux dauphins roses d'Amazonie d'ailleurs, qui n'ont pas voulu montrer le bout de leur nez lors de notre visite chez eux. Tant pis, nous avons vu plein d'autres animaux, et mon dernier mois en Équateur m'a fait un bien fou. Et comme vous avez plus de 120 photos commentées à potasser, je vous épargnerai un article et laisse tout de suite place à l'album intitulé Des Aventures de Nounouche en Amazonie.

Bon voyage !

03 novembre 2015

Nounouche Hydrographe - Édition Spéciale

Une petite intervention pour vous faire patienter avant les photos de Yasuní...

L'hiver se rapproche, n'est-ce pas ? Les feuilles tombent, l'heure change, la température baisse, et pire encore, les vacances sont terminées !! Mais quelle horreur !!

Alors rassurez-vous, ici aussi, mais on parle d'hivernage: parfois, il fait moins de 22 degrés, alors tout le monde met LE sweat et LE bonnet...
[Brrrrrr, c'est vrai que même moi, je grelotte parfois sous cette brise glaciale... :P]

Voici donc quelques vidéos découvertes sur YouTube (merci LinkedIn et Yammer) qui sauront peut-être égayer de longues et ennuyeuses soirées d'hiver (il paraît que ça existe) en vous proposant des images plus concrètes de mon métier (parce que dans le fond, je sais bien que tout le monde se demande ce que je fabrique sans vraiment oser poser la question...)


1) Retour sur le Bénin
(en mode "On est encore meilleurs que Chuck Norris pour sauver le monde..." Haha, c'est fou ce que la musique et quelques effets photos peuvent changer la note :D :D)


2) Malampaya
(pareil: sans la musique, aucun intérêt...)


Donc pour résumer:


...un projet "Tranquille le chat, pépère la mouette" finalement... ;)


 3) Le métier d'hydrographe

Voici une explication très claire proposée par l'OHI (Organisation Hydrographique Internationale)

En français:

En espagnol:


Et une petite dernière, juste pour le fun (ils sont tout de même prodigieux ces québecois, rien qu'à les écouter, on est déjà pliés... :D)


Bises à tous !

11 septembre 2015

Anne-Marthe Hydrographe VIII (la suite)

Après un retard inégalé jusqu'à ce jour, voici quelques anecdotes de mes aventures africaines.

Tout a commencé fin juin. Après quelques jours en Hollande pour un (très léger) briefing, me voilà sur le vol Air France Paris-Dakar, à écouter un message peu commun de notre commandant de bord:
"Mesdames et messieurs, bonjour. Quelques informations sur notre vol. La température extérieure, ici sur la plateforme de Roissy, est actuellement de 37 degrés. Une fois n'est pas coutume, nous atterrirons au frais à Dakar, d'ici 6 heures, par une température extérieure de 22 degrés..."

Mes premiers jours au Sénégal furent consacrés à l'installation de notre équipement sur le Runner (mon nouveau bateau de survey) et à la recherche de la moindre information géodésique concernant Carabane (notre site de chantier). Résultat des courses: aucune info disponible, la dernière campagne hydrographique du Fleuve Casamance (effectuée par nos amis du SHOM) datant des années 60. Ça sera donc en mode freestyle que nous établirons nos cartes.

Puis l'aventure Casamançaise commença. Et pour tout le monde, expats comme locaux: notre chauffeur Seck, un dakarois pure souche qui n'avait jamais mis les pieds en Casamance, me fait mourir de rire lorsqu'il décrit ses journées, car il semblerait que le choc culturel l'affecte encore plus que nous. Un choc probablement semblable à celui que vit le parigot n'ayant jamais mis les pieds au delà de la zone 5 et obligé à traire une vache en Maurienne. Puissance 10.

En parlant de vaches, il est vrai qu'en Casamance, la route leur appartient beaucoup plus. Mais elles la partagent bien entendu. Avec chiens, chèvres, cochons (les plus courants) mais aussi ânes, canards, oies, poules, écureuils, singes, chats, ainsi que tous leurs bébés. Et parfois avec les piétons humains qui vont travailler aux champs ou font leur footing journalier (oui oui, de sacrés sportifs ces casamançais, avec pompes, abdos et tout et tout!!). Les voitures ne font pas vraiment partie de la liste.

Il est aussi vrai qu'à la moindre pluie, des quartiers entiers de Ziguinchor s’inondent, ce qui n'empêche aucunement les enfants de continuer à jouer au foot (enfin, ça ressemble plus à du water-polo) et leurs mères de poursuivre leurs activités quotidiennes, même si l'eau leur arrive aux cuisses. Mais sous ces images marrantes se cache une histoire tordue de décisions politiques surprenantes: le port de Carabane, qui semble parfois bien inutile, a coûté des millions; pour autant, la plus grande ville de la région de dispose pas d'un système collectif d'évacuation des eaux...

Il est aussi certain que de part sa position géographique, la Casamance est très enclavée: la Gambie au Nord, la Guinée Bissao au Sud, la brousse à l'Est, et des zones supposées dangereuses partout autour des grands axes routiers (entre autres à cause des mines posées lors de la rébellion des années 80). Du coup, Dakar semble bien loin...

Mais ce qui tracasse le plus notre ami Seck, ce sont les coutumes locales. Une majorité de casamançais est dans le fond bien plus animiste que musulmane, voire chrétienne, comme elle devrait l'être. La fermeture quotidienne de midi (en pratique 11h45) à 15 heures (en pratique 15h15 voire 16h) est aussi quelque chose qui le dépasse. De même que supplier les seuls plombier et électricien de la ville de venir travailler dans notre maison alors qu'à Dakar, la centaine d'artisans disponibles se battrait pour prendre un chantier Boskalis. Et je crois que courser les artisans la moitié de la journée pour finalement obtenir un travail effectif d'une heure par jour joue sur ses nerfs. De même que s'entendre dire:
"Tu viens du Sénégal, toi, ça se voit..."
Certes. Car en Casamance, Dakar = Sénégal, et Ziguinchor = Casamance. Aussi voir la tête de Seck lorsque notre gardien Edouard, un carabanais pure souche, lui dit que Ziguinchor (le trou du c** du monde pour Seck, vous l'aurez compris) est bien trop grand et bien trop bruyant, vaut le spectacle. Bref, il y aurait de quoi en écrire des tartines... ;)

Enfin, après 2 mois de travail relativement poussé et particulièrement prenant (d'où mon impossibilité d'écrire cet article plus tôt), l'heure de mon retour vers les terres incas sonna.

Et une fois de plus, le temps de trajet porte-à-porte a atteint un nouveau record:

- 27 Août, 15h: contrôles avant embarquement sur le ferry (aucun vol local Zig-Dakar disponible)
- 28 août, 7h: bagage récupéré en gare maritime de Dakar
- 28 août, 8h: arrivée hôtel Dakar. Internet. Skype. Épilation. Massage. Restau surfeur sur la Corniche :D
- 28 août, 19h: enregistrement aéroport Dakar
- 28 août, 22h: décollage pour Bruxelles
- 29 août, 6h (4h au Sénégal): shopping Chocolats Belges
- 29 août, 8h (10h au Sénégal): décollage pour Amsterdam
- 29 août, 9h (11h au Sénégal): shopping Écouteurs Bose
- 29 août, 10h (12h au Sénégal): décollage pour Guayaquil
- 29 août, 20h (30 août, 1h au Sénégal): arrivée Guayaquil, je retrouve Diana et renoue avec les pains de yuca
- 29 août, 22h (30 août, 3h au Sénégal): départ du bus pour Loja
- 30 août, 6h (11h au Sénégal): départ du bus pour Vilcabamba
- 30 août, 8h (13h au Sénégal): arrivée dans la famille de Diana. Douche. Dodo. Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz.

Soit au total
1 nuit en ferry + 1 nuit en avion + 1 nuit en bus = 70 heures de voyage
pour ce qui aurait pu être une simple traversée atlantico-amazonienne ;)



Les bonus

1. Les meilleures images de nos dauphins-cartographes sont dans cette vidéo, que j'avais faite pour mes collègues au bureau en Hollande:



2. Et mon album photo bien sûr !!


21 juillet 2015

Anne-Marthe Hydrographe VIII

Le Retour de Nounouche en Afrique...

...commencera par une petite vidéo pour vous faire patienter jusqu'aux détails croustillants ;)


Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisous !!! 

30 mai 2015

Anne-Marthe Hydrographe VII

Le Retour de Nounouche aux Philippines :)

Quelques photos du bout du monde !!!

Après avoir été appelée en urgence pour prendre des mesures sur Malampaya, c’est une rotation assez particulière qui m’attendait pour ce mois de mai…

~

Pour ceux qui suivent, Malampaya devrait vous rappeler quelque chose... cette plateforme aux large des Philippines, à côté de laquelle j’ai travaillé une bonne partie de l’année dernière, lorsque j’étais embarquée sur notre beau et tout nouveau Ndeavor ?? Non, toujours rien ?!? Alors voici une petite piqûre de rappel ;)

Après avoir tout bien préparé le fond de la mer en vue de son installation (étapes pour lesquelles j’étais présente l’année dernière), une nouvelle plateforme a été transportée et positionnée, avec succès, juste à côté de Malampaya (elles sont toutes les 2 connectées par une passerelle maintenant).

La dernière mission de Boskalis était alors de ballaster les pieds de la nouvelle plateforme avec du minerai de fer afin de s’assurer qu’elle reste bien en place et ne-bougera-plus-du-tout-jamais-de-la-vie.
Pour contrôler cela, un surveyor de Boskalis devait mesurer des points de référence, et s’assurer que ces mesures restaient bien constantes tout au long du ballasting.

Le hic qui a suscité un e-mail un brin alarmé d’Ingrid (la coordinatrice du département survey en Hollande) est qu’un philippin du Ndeavor, en contractant la varicelle (pourquoi ne l’a-t-il pas eu quand il était enfant comme tous les petits Européens, je vous le demande…), provoqua la mise en quarantaine du bateau. Le surveyor à bord s’est donc retrouvé coincé, et donc interdit de se rentre sur la plateforme jusqu’à nouvel ordre.

C’est là que je devais rentrer en scène. Ma mission : rallier Manille de toute urgence, re-passer mes examens médicaux, vite-vite me rendre sur la plateforme pour prendre les mesures, et encore plus vite-vite envoyer les résultats.

Vous remarquerez que j’ai fait usage du conditionnel dans ce dernier paragraphe, car en réalité, tout s’est fait vite-vite jusqu’aux examens médicaux. Mais obtenir les résultats, puis un accord d'admission sur la plateforme prononcé par un médecin Shell, puis la confirmation de mon transfert sur la plateforme, puis la réservation de mon vol vers Puerto Princessa, puis faire physiquement le voyage jusqu’à là-bas, puis encore une nuit à l’hôtel à attendre mon hélico, puis obtenir un permis de travail et un ange-gardien (un mec qui tient mon permis en main et me suis de partout, au cas où je décide de faire un attentat j’imagine…), ça, c’est un autre paire de manches, qui m’a pris presqu’une semaine.

Mais lorsque Shell paie pour me laisser profiter de la piscine d’un 5 étoiles, rattraper ma dette de sommeil, me mettre à jour dans mes e-mails et mes photos, et en plus passer une soirée avec Quentin et Mèl à Makati, il serait du plus mauvais goût de se plaindre, n’est-il pas ? ;)

Ma mission effectuée (la plateforme n’a pas bougé, ouf !), on m’a bien fait comprendre que l’on ne voulait plus de moi sur Malampaya (pas assez de lits selon Shell), et qu’il fallait que j’attende ailleurs mon prochain levé. En d'autres termes : corvée de stand-by à Puerto Princesa (je viens de commencer une psychothérapie afin de surmonter cette punition injuste).

Ce sont donc 4 jours complets que j’ai été forcée de passer à Puerto, à attendre que le Ndeavor résolve ses petits problèmes et finisse d’écouler le second chargement de minerai (il y en a eu 3 au total).

Techniquement, le stand-by de Shell est une assignation à résidence jusqu’à au prochain vol vers la plateforme. En d’autres termes, pas DU TOUT le droit de sortir de l’hôtel. Une sombre histoire d’assurance. Encore une fois, on en reviendra toujours aux mêmes.

Au risque de vous surprendre, je n’ai pas obéi. Mais je l’ai quand même joué assez pro je trouve : j’ai renoncé à mes envies de vadrouiller dans tous les coins de l’île et suis rentrée dîner et dormir à l’hôtel tous les soirs, telle l’employée exemplaire que je suis.

Adieu donc les baies paradisiaques d’El Nido, qui continueront de me narguer à chaque voyage en hélico. Adieu ma rando-aventure à travers la jungle pour rallier les 2 côtes (la mer de Chine Méridionale à l'Ouest vs la mer de Sulu à l'Est).

Mais une fois encore, il serait peut-être malvenu de râler trop fort: "Oh mon Dieu, quelle horreur, je suis coincée à Puerto Princesa !!"
Ça aurait pu être Nantong ;)

Car finalement, entre une sortie à naviguer d’île en île dans la baie Honda, une autre à parcourir la fameuse rivière souterraine à côté de Sabang, une soirée à zieuter les lucioles dans les mangroves de la rivière Siicsican (l'affront de l'échec de Bohol est donc réparé :), une aprem à vadrouiller dans les quartiers de Puerto en scooter, et le reste du temps passé avec des CouchSurfers, je n’ai pas vraiment pu m'ennuyer, comme le montrent mes photos.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et après une journée marathon Puerto Princesa > Malampaya > mesures > Puerto Princesa > Manille > Batangas > Ndeavor, j’ai pu re-me la couler douce, mais à bord du Ndeavor cette fois-ci. Retrouver certains membres de l’équipe de l’année dernière dans un contexte beaucoup plus détendu était plutôt agréable, et assister à la toute fin du projet, terminé avec succès, en tant que chief surveyor par accident, assez cocasse.

Le tout dernier chargement de minerai enfin placé (malgré la défaillance d’un de nos moteurs ;) c’était un retour express à Subic qui attendait le Ndeavor, juste le temps de se lourder de quelques containers et de la plupart de l’équipage, avant d’aller se faire faire un lifting à Singapour et se préparer pour une nouvelle aventure.

Tout le monde partit donc en vacances, sauf mon élec et moi qui devions retourner sur la plateforme pour prendre les dernières mesures et récupérer tout notre équipement. Comme dirait Tjerk (notre works manager) :
 
« Après une croisière, cerise sur le gâteau : un tour en hélico et pension complète sur une île privée ! »
 
Vraiment, que demande le peuple ?!? (je rajouterais même « avec en prime le sauna gratuit »)

Mais bon, je m’étale, je m’étale, mais place aux photos :D


Et bon voyage à Palawan !!


05 mai 2015

Anne-Marthe Hydrographe VI

Les Aventures de Nounouche en Chine :)

Après 3 semaines de préparation à PPD (Papendrecht, en Hollande, où se trouve la maison-mère de Boskalis) à tester puis préparer notre équipement, Sauvane, nos 2 élecs et moi-même nous sommes retrouvés à Nantong, une calme et tranquille (je cite un shangaïen bien sûr) petite (presque 8 millions d'habitants) ville chinoise.

Mais qu'y avait-il donc à Nantong ? Notre beau bateau, le HYSY 278 !!

Que n'y avait-il pas : Google (donc Gmail, Google Maps et Youtube - l'horreur!!! j'ai du renoncer à Sos mi Hombre pendant 3 semaines), Facebook, et tout simplement un Internet correct.

Voici un petit reportage photos pour vous montrer les trucs les plus mémorables d'un chantier naval chinois.
 

09 mars 2015

Québec

Avec beaucoup de retard, une petite sélection de mes dernières photos de voyage :)
 



Ce fut un voyage coup de tête avec Zoupette, provoqué par un e-mail de Coralie et conforté par la disponibilité de Gerson et Anne-Laure.

Les billets réservés, l'extension Tom-Tom Canada-Alaska téléchargée, les affaires chaudes retrouvées/empruntées/volées fourrées dans un sac de soute, le jet-lag australien (je sais, ma vie est affreuse...) bien encaissé, et nous voilà parties pour des aventures hivernales courtes mais intenses.

Notre immersion canadienne fut parfaite :
- un accueil fantastique de Gerson, sous la neige de Montréal
- une location de voiture bien négociée (et BIM! le SUV-surprise :)
- un super AirBnB dans le centre de Québec
- le carnaval de Québec avec Coco, Camille et Fla
- les petits-déjeuners québécois (les vrais qui calent pour la journée: œufs, bacon, grosses rôties, pancakes, pommes de terre, fruits, pain dorés, café, jus d'orange...)
- les - 27 degrés Celsius sur l'ordinateur de bord de la voiture
- le Saint-Laurent gelé
- le patin-à-glace dans le parc Beauséjour de Rimouski
- la glace qui craque et le renard du parc du Bic
- la visite du CIDCO (après en avoir tant entendu parler...)
- le p'tit-dèj Tim Hortons sur la route
- la viande fumée de Schwartz's pour goûter au multiculturalisme de Montréal
- la découverte de la pupusa salvadorienne en compagnie d'Anne-Laure et Inès
- ...

Bref, un casi-sans-faute :D


>>> ALBUM ICI <<<


Bien entendu, tout vrai voyage se doit d'être ponctué par quelques imprévus. Les nôtres furent un vol trans-atlantique ultra-stressant à se demander si Diana avait finalement pu embarquer (nous devions arriver toutes les 3 plus ou moins en même temps à Lyon, être récupérées par Enguerran, puis enfin fêter Noël tous ensemble en famille le soir-même... tout semblait parfait, non ?!?) et notre correspondance ratée à Francfort.

Mais nous avons su mettre ces quelques heures de temps-libre à profit pour faire une vingtaine d'appels croisés entre la maison, Guayaquil et toutes les succursales de Flying Blue et re-négocier (avec succès!) l'embarquement de Diana sur le vol suivant. Pourtant, après l'enquête consulaire (chargée de l'évaluation du risque migratoire) doublée de l'enquête (à rallonge) des renseignements (pour éliminer le risque terroriste), on avait (naïvement) pensé que plus rien n'entraverait l'arrivée de notre sale immigrée préférée... 


Heureusement, tôt ou tard, tout finit par rentrer dans l'ordre
Ici pour les 25 ans de Diana (8 mars 2015, Pont-de-Beauvoisin)

06 mars 2015

L'aventure Emirates

Retour chronologique sur les 27-28-29 janvier 2015

Ma rotation à Darwin prend fin, un petit mois de vacances m'attend, et mon retour vers l'Europe commence... par un vol de 5 heures dans la direction opposée !


Aéroport de Melbourne. Retard annoncé de 3 heures. Nouvelles correspondances réservées. Tickets repas distribués. Retard prolongé. C'est finalement au bout de 10 heures d'attente que notre avion décolle enfin. 

Nous arrivons sans encombre à Dubaï (mais après une escale à Kuala Lumpur, car c'est beaucoup moins drôle lorsque les vols sont directs ;) où une chambre d'hôtel (donc une douche!) nous attendait pour notre escale improvisée de 7 heures.

Mais une fois sortis de l'aéroport, avec seulement 4 ou 5 heures pour se reposer, autant ne pas dormir et en profiter pour visiter un peu, n'est-ce pas ? Ni une ni deux, nous (le club des français en perdition) voilà partis pour un city-tour en mini-bus de 2 heures, qui me confirma que Dubaï est une vitrine de luxe grandeur nature où seuls les architectes et urbanistes mégalos avec 1 gramme dans chaque bras - et qui ne connaissent pas les mots appartenant au champ lexical de piéton - ont droit à un visa de travail...

Je n'ai pas pris de photos du palmier (beaucoup trop grand, il m'aurait fallu un drone) ni des voies rapides (j'ai bien conscience qu'une photo d'autoroute, même dubaïote, semble avoir un intérêt limité... mais en est-il de même lorsqu'il s'agit de 2 x 10 voies flanquées d'immeubles - pour la plupart des hôtels 5 étoiles - tous aussi improbables les uns que les autres, et empruntées majoritairement par des véhicules dont la valeur doit être d'au moins 5 fois mon salaire annuel...?? ;) mais en voici quelques unes pour justifier le tampon U.A.E. de mon passeport...

Burj al-Arab
Notre guide nous a confié que la suite du dernier étage pouvait atteindre 35.000 $ la nuit.
Pourquoi Emirates ne nous a pas logés ici, je vous le demande... 

Burj Khalifa
Avec ses 838 mètres au sommet de l'antenne (soit plus de 2 Tours Eiffel et demie ;)
la tour commence à jouer dans la même cour qu' El Capitan

Et les constructions se poursuivent sans relâche !

Après un vol sans histoire jusqu'à Francfort, suivi d'un transfert en urgence (tellement express que j'ai battu ma valise à la course) et un embarquement négocié (on nous suggérait d'attendre encore 5 heures pour le vol suivant...) je retrouvai enfin Françoise à Saint-Ex :)

Bilan des courses: 52 heures porte-à-porte sans la valise... les limites sont une nouvelle fois repoussées !! 

27 janvier 2015

Mon 1er Noël dans l'Hémisphère Sud

Avec beaucoup de retard mais en direct de l'Open d'Australie aéroport de Melbourne, dont je commence à connaître les moindres recoins grâce à Emirates (qui vient de me proposer son tout nouveau poste d'accueil et d'accompagnement des français perdus en transit en Terre Australe)

***

Les pensées fusionnées de deux collègues, l'un kiwi et l'autre de Tasmanie, se résument ainsi:


" Ce sont vous les Nord-Hémisphériens qui nous embrouillez avec vos films et vos contes de Noël ! Pas de froid, ni de neige, encore moins de ski ou de feu de cheminée... Noël, c'est l'été, et rime donc avec shorts, tongs, barbuc et piscine ! "

(donc finalement tout comme le Jour de l'An, l'Australian Day, les anniversaires, les dimanches et les jours de fermeture des banques, NDLA)


Une autre remarque pas du tout idiote mais qui nécessite de vivre la tête en bas pour vraiment la réaliser:
"Pour nous, Noël revient à fêter le retour des nuits plus longues... C'est donc aussi une fête gothique."


Un Noël à Darwin, c'est en fait tout bien comme chez nous, à condition de décrypter les analogies:

Soirée au coin du feu >> soirée autour d'un barbuc
Soupe de poisson et Champagne >> steak et Corona
Tempêtes de neige >> cyclones et mousson
Sapin de Noël >> palmier de Noël
Ski >> piscine
...


La messe pour enfants du 24 au soir, qui ressemblait à la première répétition générale de la kermesse de fin d'année de l'école du quartier, ne m'a pas convaincue; mais l'apéro chez les HSE (Health Safety and EnvironmentEverything) à observer les étoiles du Sud (Sirius, Orion, Croix du Sud...) avec l'aide de Niel (ancien prof de navigation céleste) était une façon très agréable d'ouvrir les festivités.

Au matin du 25, le Ndeavor avait bien calculé son coup: le bateau ayant terminé de larguer son chargement vers 3 heures du matin, Reddy, toujours prêt, enchaîna avec un levé et les résultats furent envoyés vers 6 heures... Jusque là, rien d'intéressant me direz-vous, mais concrètement, cela se traduit pour moi par un pseudo-chômage technique (plus exactement "rien d'urgent qui ne peut attendre le lendemain") le temps que le Ndeavor se recharge en cailloux et retourne les pousser dans un nouvel endroit... J'ai donc eut toute la matinée libre et ai décidé de profiter du beau temps pour aller courir à East Point Reserve, mon endroit favori de Darwin.

East Point est une petite péninsule rocheuse encore recouverte de forêt et de mangroves et au bout de laquelle a été construit un fort militaire qui joua un rôle important lors de l'attaque japonaise de 1942 (enfin, c'est ce qu'ils disent... en vrai, ils n'ont rien pu faire et se sont pris une race). Une route goudronnée doublée d'une piste cyclable y conduit, mais la péninsule est aussi entrecoupée de sentiers traversant le bush où vivent plein de petits wallabies trop mignons.

Première activité physique depuis mes randos du Pérou, tout s'est déroulé comme d'habitude: je commence en prenant la décision de m'inscrire au prochain Marathon des Sables et finis sur les rotules en soufflant comme un aspirateur. Je me suis même fait dépasser par une Dodo Australienne, qui courrait sans forcer tout en poussant son bébé en poussette...