09 avril 2013

Colombie

Ma découverte du continent (Sud)-Américain se poursuit (enfin) !!!

Contrairement à ce qu’aurait souhaité Maman, la fin de mon année sabbatique, il y a près de 8 mois maintenant, n’a pas éteint mon désir de découvrir le monde, bien au contraire.

Je compte en fait poursuivre mes explorations au fur et à mesure de mes vacances. Cadeau de moi a moi, pas la peine de me remercier ;)

Mon blog se complétera donc petit à petit (désolé pour ceux qui se réjouissaient de la fin des spams… :S)

Voici donc mes dernières aventures, qui ont eu pour cadre la Colombie cette fois-ci.



Pourquoi la Colombie ?

Tout d'abord, parce que la Colombie est membre de la Communauté Andine et qu'ainsi, les Équatoriens n'ont pas besoin de visa pour s'y rendre.

Mais alors, pourquoi pas le Pérou ou la Bolivie ? me direz-vous. J’espère que ça ne sera qu’une question de temps. 

Mais il fallait faire un choix et mon cerveau a fonctionné comme ça :



*****


Tout a commencé un dimanche matin assez tôt. Sauvane, amie de l’Ensieta mais aussi collègue maintenant, m’a gentiment déposée à l’aéroport Cristoforo Colombo de Gênes (où on travaillait), d’où je devais rejoindre Bogotá via Paris quelques 15 heures plus tard (en fait 18 pour cause d’incidents techniques dont nous avons été très peu informés… les biscuits d’apéro n’ont pas survécus à cette attente et les stewarts nous ont sucré le champagne, j’étais dégoûtée…) Mais Diana et Andrea ont été très patientes, et m’ont accueillies à l’arrivée comme prévu. Les vacances allaient enfin commencer !!

Devant le gigantisme de Bogotá qui m’a encore plus terrifiée que la conduite de Maman sur la Place de la Concorde le vendredi à 17 heures, nous avons vite fui vers la côte Caraïbe pour découvrir l’historique Carthagène des Indes. Ce nom exotique m’avait toujours laissée rêveuse, et je trépidais d’impatience à l’idée de me perdre dans les rues de cette cité coloniale tout en sirotant du lait de coco.

Puis nous avons pris la route pour l’objectif numéro 2 de ce voyage : un trek organisé de 5 jours pour atteindre Ciudad Perdida, cette cité Tayruna construite au cœur de la Sierra Nevada de Santa Marta et redécouverte par les ‘blancs’ en 1975.

Mais y arriver se mérite, et cela commence par atteindre l’agence à Taganga. Il nous a fallu en effet 7 heures pour y être (au lieu des 4 habituelles). Nous avons mis ça sur le compte du match, un Colombie – Bolivie faisant partie des éliminatoires de la coupe du monde de foot 2014. Les loulous sont en 3ème position, donc qualifiables (mais arrivent après l’Équateur souligne toujours Diana), et ça les rend tout chose, d’autant plus qu’ils venaient de gagner 5-0. Du coup, c’était la folie dans les rues de Barranquilla, au point de nous faire changer de bus en cours de route, ne me demandez pas pourquoi…

Après nos aventures chez les Kogis, j’ai donc opté pour l’avion, plus sûr/cher, ce qui nous a permis de rejoindre San Gil en 8 heures, tout en profitant pleinement d’un dernier petit-déjeuner chez Las Lentas, ces afro-colombiennes qui tiennent un petit restau à côté de la plage de Taganga, et qu’on a surnommées ainsi pour l’heure et demie nécessaire à se faire servir. Elles sont 3, et finissent toujours leur café ou leur jus de fruit en discutant avant de commencer à préparer une commande. Quand on a l’estomac dans les talons, c’est rageant, mais leur riz est tellement excellent que la frustration DDEziesque est vite oubliée.

L’aéroport de Bucaramanga est situé juste au bord d’un plateau qui domine la vallée de plus de 200 mètres. Y atterrir est donc assez impressionnant, mais pas autant que la route qui mène à San Gil. Celle-ci passe en effet par le Cañon del Chicamocha, le Grand Canyon Colombien !

Après une messe de Pâques aux chants super entraînants et un peu de rafting, l’heure du retour à la culture s’est annoncé, Diana me soulignant que je lui avais parlé de 5 jours de trek, et non de 3 semaines de marche où les jours de rafting sont considérés comme des jours de repos.

Santander et Boyaca étant les premières provinces colombiennes habitées par les conquistadores, nous avons ensuite séjourné dans deux villes coloniales pratiquement intouchées depuis le 19ème siècle. Serait-ce parce que je ne ressemble pas tout à fait à Catherine Zeta-Jones ? J’ai pourtant longtemps attendu Zorro sur la Plaza Mayor de Villa de Leyva, mais pas l’ombre d’un Tornado. Dommage.

Nous avons donc regagné l’ancienne Santa Fé, les yeux pleins et la tête déjà tournée vers de nouveaux horizons…


Mais trêve de bavardages, et place aux photos ! 
Bon voyage…


Pour Moumoune

Je viens juste de lire les conseils de FranceDiplomatie par curiosité; Andrea habite vers Kennedy, mais tout va bien, je suis restée dans la zone jaune-clair (‘vigilance normale’) tout le temps, promis juré !! 

Et je suis rentrée avec toutes mes affaires, et même du chocolat et des produits Clinique en plus !! :D