09 décembre 2012

Anne-Marthe Hydrographe I

Pour les intéressés qui veulent continuer à me suivre, voici mon dernier album photo...

Je n'ai malheureusement plus le temps d'écrire comme je le voudrais, mais j'espère y voir vos commentaires !

Et laissez de vos nouvelles si vous avez 2 minutes (et l'envie bien évidemment... ;)

À bientôt !!
 
 
ALBUM ICI

23 septembre 2012

Fin

Voici trois mois que je n'ai rien publié, et déjà mon voyage touche à sa fin... D'ici quelques jours, je décollerai de Guayaquil pour retrouver les Loulous et fêter les annis comme il se doit ;)

Même si je n'ai pas fait géographiquement la moitié du quart du centième de ce que j'imaginais, je crois avoir appris et compris en 11 mois plus qu'en bientôt 24 ans d'existence (école et camps scouts compris), et me sens prête pour de nouvelles aventures... mais en tant qu'hydrographe cette fois !!

Et pour compenser mes presque 3 mois d'absence journalistique, voici un tout petit résumé en images,  malheureusement bien incomplet... Chaque photo (à commenter comme les autres articles !!) a sa petite histoire, et entre chaque photos existent des milliers d'anecdotes... que je partagerai avec les intéressés dès que possible bien entendu !!


04 juillet 2012

Et c'est reparti !!

... alors non pas (encore ?) au Pérou, en Bolivie ou autre endroit tout aussi nouveau qu'exotique, mais de nouveau à Vilcabamba, le point le plus austral de mon voyage jusqu'à présent.

La partie équatorienne de mon trajet fut assez sportive. Ne pouvant réserver mon vol Quito - Loja de France, j'avais une heure pour récupérer ma valise (gros succès, bien que toujours assez inattendu pour moi...), passer le contrôle des passeports (pendant lequel j'ai pu gentiment gruger au bout de 20 minutes grâce à des douaniers compréhensifs et efficaces - a priori ça existe!), trouver le comptoir TAME (pas si facile !) et surtout y FAIRE LA QUEUE pendant des dizaines de minutes pour pouvoir enfin m'acheter mon vol........... jusqu'à Cuenca seulement, l'aéroport de Loja étant en réfection :(... ce qui ne les a pas empêchés de me facturer le même prix bien sûr !) Mais grâce à un conducteurchauffard, le bus est arrivé à Loja en seulement 3 heures (contre les 4 et demi habituelles) et j'étais devant Sambuca (le restau de Vilca où j'ai bossé en avril) à 22h10, soit 22 heures après avoir décollé de Lyon, et exactement au moment où Diana, Cris et Ale fermaient... Perfect timing !

J'ai assez vite repris mes marques : douches froides, connexions Internet supra-lentes, énormes araignées... mais grosse surprise : plus de boue ni de moustiques (enfin... disons très peu ;)

Et dimanche, nouvelle surprise : alors que j'aidais en cuisine, Holger (mon ex-coloc, pote, guide, et prof de moto personnel à ses heures perdues ;) fait irruption. D'abord très étonné de ma présence, il retombe vite sur ses pieds : 
« Demain, je pars 2 jours à cheval avec un couple d'anglais. On ira à la cascade, à Podocarpus, puis on dormira dans la ferme de mes parents, et ma mère tuera un poulet ... ça te dit de venir ? » 
Euh... ben comment dire : CARRÉMENT !!!!

... ce qui m'a permis de découvrir tout un côté que je ne connaissais pas déjà, tout en admirant un paysage beaucoup plus sec qu'en avril, et dont certaines parties ressemblaient à s'y méprendre à la savane africaine !








11 juin 2012

Boka Boka Boka...

Alors voici quelques temps que je n'ai pas donné de nouvelles (même si j'imagine que quelques unes ont du filtrer via Facebook...) mais je pense que ce silence en valait la chandelle puisque je viens de cocher un nouvel objectif de ma check-list: je sais ce que je faire, on va me payer pour le faire, et je sais même quand je commence à le faire!!! Bref, j'ai trouvé un job...

Je suis en effet rentrée en catimini en Europe pour passer un entretien qui s'étalait sur plusieurs jours et........... j'ai eu mon boulot!!!

C'est donc désormais officiel, je commencerai une formation de surveyor chez Boskalis le 1er octobre :D

Pour ceux qui ne se souviennent pas, j'avais découvert cette entreprise (et ce métier) lors de mon stage de 2A (que j'avais adoré!), je suis donc vraiment très heureuse et espère pouvoir ainsi continuer à poster de belles photos pendant les quelques années à venir...


¡¿ Surveyor ?!

C'est malheureusement un terme difficilement traduisible, alors je pense qu'il est préférable de continuer à utiliser le mot anglais...

Est-ce que l'hydrographie (dans le sens 3 : topographie maritime qui a pour objet de lever le plan du fond des mers et des fleuves) ou peut-être la cartographie sous-marine vous parlent un peu plus ?


Bon alors en quelques lignes:

Boskalis est une entreprise de dragage...


... haha très drôle!! Non pas celui-là!!

Dragage dans le sens "action de draguer le fond de la mer, d'un fleuve ou d'y prélever des objets (mines par exemple) ou des roches meubles au-dessous du niveau de l'eau" - Larousse

Il faut voir Boskalis comme une entreprise de construction en milieu maritime (comme aménager une digue, une arrivée de pipeline, un champ d'éoliennes...)

Sauf que pour pouvoir construire, il faut connaître le terrain, savoir où on peut creuser, où rajouter de la matière, combien de temps ça va prendre, etc. 

Et pour savoir tout ça, on fait plein de cartes du fond de la mer. 

Et c'est là que les surveyors entrent en action avec leurs petits bateaux: pour pouvoir dessiner ce qu'il y a de caché sous l'eau ;)


Alors on fait des lignes comme ça avec le bateau...



Du coup on arrive à avoir un profile du fond marin comme ça...



Et ensuite on peut même faire ce qu'on appelle des modèles numériques de terrain comme ça...

Canon, nan ?!?

Et après, les pelleteuses savent où bosser...

Bon ça c'était pour faire croire que je n'ai pas tout oublié en partant en 'vacances' à l'autre bout du monde mais bon... 

Ce qu'il faut surtout retenir, c'est l'ambiance 'barbuc' après les (grosses, il faut quand même le reconnaître) journées de boulot... Une vraie colo ;)

Ah oui parce qu'évidemment, des projets comme ça, il n'y en a pas en Savoie :) On est donc envoyés sur les chantiers pour quelques semaines, puis on bénéficie ensuite de la moitié du temps de travail à profiter de nos vacances... Le pied, non ?!?


C'est schématique et très simplifié, mais voilà l'idée de ce qu'est être hydrographic surveyor chez Boskalis... 

Petit souvenir de y a 2 ans ;)

En attendant, je vais encore passer quelques jours en France, et compte repartir très bientôt pour continuer à profiter de mes derniers mois de liberté...



Bises et bonne semaine à tous !!

28 mai 2012

Baños

Et après 3 semaines de wwoofing dans le froid mouillé du Coto, place à 2 jours de vacances à Baños (de Agua Santa, deuxième destination touristique d'Équateur après les Galápagos), sur les conseils (toujours excellents) de Pato.

J'y ai rejoint Diana (la chef du Sambuca, le restau où je bossais le mois dernier) et entre les potins de Vilcabamba, une balade sur les hauteurs de la ville, 2 soirées aux eaux thermales, quelques visites aux restaus et bars locaux, une rando à vélo jusqu'aux portes de l'Amazonie et un bonus saut à l'élastique, nous ne nous sommes pas ennuyées !! (et n'avons pas exploité la moitié des possibilités offertes par cette ville...) 

Re-passage obligé donc ;)
 

Tungurahua

Baños est construit au nord de ce volcan, qui culmine à un peu plus de 5.000 mètres d'altitude. Actif depuis plus de 10 ans, il nous a laissé voir son panache de fumée pendant quelques heures avant de se recacher derrière les nuages :)
 


Balade au dessus de Baños




Basílica de la Virgen del Rosario de la Agua Santa

Saut à l'élastique

Et oui, j'ai décidé de me lancer dans le cañon du Río Pastaza, une gorge de plus de 120 mètres de profondeur au bord de laquelle est construit Baños. 

Une affaire rondement menée en 5 minutes et pour 15 US$ (gratuit sans les cordes m'a fait remarquer Mr Pousse-du-Pont :)

T'inquiète Maman, si tu lis ce post, c'est que j'ai survécu :D 
(la preuve en images, avec bonus vidéos :)
 







Ruta de las Cascadas

Rando à vélo jusqu'à Mera le long d'une magnifique vallée creusée par le même Río Pastaza et ponctuée de nombreuses cascades toutes aussi merveilleuses les unes que les autres. Le temps couvert et pluvieux n'a pas altéré notre enchantement mais l'important passage de voitures et de camions un chouïa. Si Correa projette d'y construire une piste cyclable, voici ma rando-vélo numéro 1 !!
 




Le derrière (mouillé) de la Cascada El Pailón del Diablo
 
Puis arrivée jusqu'au ciel bleu, quelques kilomètres avant Mera. La vallée andine a laissé place au bassin amazonien (surprenant mais vrai, au vu du nombre de piqûres d'insectes qui augmentait exponentiellement avec la distance parcourue...) 

27 mai 2012

Ciao Coto

Quelques photos pour conclure mon séjour d'apprentie fermière !! 
(je passerai sous silence la dernière semaine durant laquelle l'arrivée de Nico, un autre wwoofeur, a curieusement concordé avec celle d'une bactérie -?-, m'anéantissant pendant 6 jours...)
 

Shangaï, 1 an, recueilli il y a quelques mois

Un des nombreux cañons qui descendent du Cotopaxi. La journée, le fond de celui qui longe la ferme est occupé par les vaches. Un endroit cool et tranquille avec de la bonne herbe (pour les vaches...)

Située à un peu plus d'une heure de marche au dessus de la ferme, perdue entre forêt et páramo, non loin d'une grande cage hébergeant un couple de condors, se trouve cette cabane toute mignonne que Nico et moi avons envahie pour une nuit (glaciale et sans sommeil pour moi). Le brouillard et la pluie ont converti notre projet de rando en squattage autour du feu, à parler de tout et de rien (mais surtout du Pays Basque, terre adoptive de Nico ;) en mettant la misère à nos bouts de pain et de fromage (faits maison bien entendu :)

San Ramon. A environ 1/2 heure de marche de la ferme, c'est le village le plus proche, avec outre l'incontournable place de l'église (transformée en terrain de volley les dimanche après-midis), une cabine téléphonique Claro et 3 ordis connectés à un Internet très lent disponible tous les jours à partir de 16 heures environ (+/- 1h30, selon l'humeur et les disponibilités de la gérante). Le hub quoi !!

Et lorsqu'il a semblé que je me rétablissais pour de bon, Marcelo et Nico ont tenté de m'achever avant que je reprenne complètement du poil de la bête. Notre mission? Commencer à dresser un âne... Pas de chance, il s'est avéré que je suis la reine du rodéo. Il va donc en falloir (beaucoup ?) plus que ça pour m'achever !!

15 mai 2012

Mon premier 5.000 !!!

Devinez où j'étais hier matin vers 6h30 ?!?

Non, je n'étais pas entrain de traire Biquette... mais à 



5.897 mètres d'altitude, au sommet du Cotopaxi !!




Alors comment c'est l'ascension du Coto ??? C'est pas très compliqué en fait : il suffit d'être acclimatée et de savoir mettre un pied devant l'autre pendant 8 heures... 

On est partis de Latacunga avec mon guide et un chauffeur vers midi le samedi. Ils nous a fallu plus d'une heure de route pour rejoindre l'entrée du parc national puis traverser le páramo jusqu'au parking.


Laguna de Limpiopungo et le volcan Rumiñahui

Après une petite grimpe de 300 mètres jusqu'au refuge (qui m'a mise au parfum) et un léger repas, direction le glacier pour s'entraîner à marcher avec des crampons... C'est pas difficile, mais c'est pas non plus très naturel comme truc :) 





Et après une tentative (échouée) de dodo entre 18 heures et minuit (à l'altitude du Mont Banc quand même ;), nous nous sommes harnachés de pied en cap et sommes partis pour le sommet (plus ou moins en même temps que la vingtaine d'autres personnes qui occupait le refuge cette nuit-là) vers une heure du matin, à petits pas lents et tranquilles, sans se presser, mais bien décidés, éclairés par la lune (et une frontale), les lumières de Latacunga à nos pieds... pour finalement atteindre le sommet au levé du soleil.

Un instant magique qui a largement payé pour les 300 derniers mètres où il me fallait m'arrêter tous les 15 pas tellement j'étais à bout de souffle... Je crois que je n'ai jamais autant souffert lors d'une rando !!

Mais ce sentiment d'euphorie indescriptible qui m'a envahie lorsque j'ai posé mon premier crampon sur la cime du deuxième plus haut volcan actif au monde m'a remplie d'énergie et nous avons ensuite torché la descente en une heure :) 


Entraînement sur le glacier 






Conquérante de l'Inutile ??




Au sommet

Notez l'ombre du volcan sur les nuages...


Sergio, mon guide, avec en fond le Chimborazo (6.268 mètres)


Une serviette volée, un Bic trouvé (et quelques séances de baby-sitting chez Dodo à rêver devant ses photos pour l'idée...) et TADAAAA !!!


Re

Redescente













Et après une bonne nuit de 12 heures, je retrouvais Biquette et ses copines... Elle est pas belle la vie ?!?

08 mai 2012

Quilotoa

Premier week-end depuis mon arrivée à Ilitio, et déjà une grosse envie de m'échapper... Alors sur les conseils de Beth, Agnès et Pato, direction Quilotoa !!! Pour être honnête, je ne connaissais pas grand chose de cet endroit, n'ayant aucun guide et encore moins internet pour préparer mes expéditions... J'ai donc simplement demandé comment m'y rendre, et BIM! c'est parti pour l'aventure !

Je suis donc descendue en voiture jusqu'à Mulalo, d'où j'ai pris le bus pour Latacunga, puis trouvé un autre bus pour Zumbahua, une petite ville située à plus de 3.550 mètres d'altitude, de l'autre côté du couloir andin, à 2 heures de bus, 15.563 virages, ou encore une soixantaine de kilomètres de route presqu'entièrement en travaux... Cela forge le respect pour tous les véhicules équatoriens (le van de 31 ans de Pato ayant une palme d’honneur…)

J'y suis arrivée peu après le coucher du soleil… et sans avoir eu le temps de dire ouf ! le chauffeur de bus me catapulte dans (ou plutôt sur la plateforme artisanale d’) un pseudo mini pick-up en partance pour Quilotoa (à une douzaine de kilomètres plus au nord), et pris d’assaut par 15 autres personnes. 

Et après 20 minutes les cheveux au vent (enfin, seulement les quelques mèches qui dépassaient de mes capuches de pull et d’anorak parce qu’à plus de 3.000 mètres, même - surtout ? - sous l’équateur, on se gèle…) à admirer le paysage en souriant béatement à mes voisins étonnés (je réaliserai plus tard qu’en général, les touristes n’arrivent pas à une heure aussi tardive, et préfèrent les bus classiques plutôt que de s’entasser sur une plateforme de 2 m² par 8°C avec les locaux et leurs poules), le chauffeur me dépose devant l’auberge la moins chère du village (c’est ce que lui et le propriétaire m’ont dit, mais pour être honnête, je ne suis pas allée vérifier et leur ai fait pleinement confiance J) qui se trouve elle-même juste en face du meilleur point de vue sur…
 

Le lac de Quilotoa 


 
Alors en quelques mots, le village de Quilotoa se trouve à 3.900 mètres d’altitude, juste au bord du cratère d’un volcan endormi, dont la caldeira (d’un peu plus de 3 km de diamètre) héberge un lac bleu azur – vert émeraude, appelé Laguna de Quilotoa. C’est en fait le Cerro Chato équatorien, sauf que le lac de Cerro Chato, c’est une minuscule flaque de boue à côté de Quilotoa.

On pourrait croire qu’une telle merveille serait prise d’assaut par les touristes, mais il n’y en avait aucun dans ma petite auberge, et j’ai donc pu profiter tranquillement du poêle avec mon hôte, sa fille (?) et le chaton, tout en apprenant mes premiers mots quechua (que j’ai oubliés 2 minutes plus tard bien entendu). Vexée de ne pas comprendre un seul des mots qu’ils échangeaient, et ce malgré mon espagnol (rudimentaire certes, mais d’habitude suffisant pour comprendre l’objet de la conversation), j’avais en effet fini par leur demander (même si je commençais à le deviner) quelle était cette langue bizarre qui me désorientait. 
 


 
Et c’est au petit matin, par un grand beau temps (j’ai même eu 2 minutes de clair sur le Cotopaxi qui reste d’habitude 99 % du temps dans les nuages… car pour votre culture, les Incas le vénéraient comme Grand Faiseur De Pluie...) que j’ai pu poser pour la première fois mon regard sur ce lac unique… mais je laisserai parler les photos pour cela !!
 





Des envies de sauter...

Le lac à mes pieds !! (on ne dirait pas comme ca, mais il y a un vide de 400 mètres juste dessous :D )

Un semblant de Corcovado, non ?!? ;)

Ben... à quoi tu penses Nounouche ?

À rien, j'admire...
 
Et de l'autre côté du cratère (mais même à l'intérieur, et bien que beaucoup plus abruptes, les pentes sont également cultivées !! )


Toute excitée, j’ai donc fait le tour du cratère (seule, sauf à la fin où j’ai rencontré un couple de Français, les premiers touristes depuis… Vilcabamba !) puis suis descendue jusqu’au lac environ 400 mètres plus bas… et c’est LÀ que sont les touristes (non que je les cherche, mais c’était quand même déroutant de ne voir personne dans un endroit aussi beau) !! La plupart sont Équatoriens (ce que je trouve super, mais qui m'a aussi un peu étonnée car beaucoup d’équatoriens que je rencontre ont très peu voyagé dans leur propre pays), et je dirais un bon quart descend à pied mais remonte à dos d’âne ;) haha pas folle la guêpe !

Bref, vous l’aurez deviné, une nouvelle mise à jour s’impose concernant mes plus belles randos :D

Et après m’en être mis plein la vue, et alors qu’un épais brouillard envahissait le cratère et gagnait le village, je suis tranquillement rentrée à Latacunga pour y passer la nuit, avec au programme du dimanche quelques courses (avant de me ré-isoler pendant au moins une semaine) et INTERNET !!! pour savoir qui serait notre prochain président…

Je ne sais pas si la colère de Sarko en était à l’origine mais à 12:58 (donc presque 20 heures en France), panne de courant !! Écran noir, et ciao Google News et le chat en direct avec Mimi… Ce n’est que quelques pâtés de maisons plus loin que j’ai pu trouver une cabine téléphonique qui fonctionnait et appeler ma base arrière pontoise quelques secondes, pour entendre la voix ultra déformée de Mimi qui semblait couverte par le bruit des tous premiers modems, lorsqu’ils mettaient 2 minutes à établir la connexion :

ALLÔÔGRRRRRTCHCHCHCPRRRRRRRRÔÔÔÔ ??PCHCHCHCHCHCESTQUIIIGRRRRRRRPSCHSCHANAAAAA ???PCHCHCHCHTSSSSGRRRRLLANDEEEEEGRRRRRRRPSCHPSCHPSCHQUANTEPRRRRTSCHCHCHPOURCENTSPSCHPSCHGRRRRRR biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

J’ai donc assumé le résultat en me basant sur les probabilités et l’absence du son "zy" … ;)